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Diffamation : irresponsabilité des fournisseurs d’accès.
America OnLine n’est pas responsable du préjudice subi par la victime d’un canular perpétré via son «bulletin board». C’est ainsi qu’en a jugé la Cour Suprême des Etats-Unis, le 22 juin 1998, en application du «Communications Decency Act» de 1996. Elle a considéré que les fournisseurs d’accès, qu’ils connaissent ou non le contenu diffamatoire des messages, ne sont pas responsables des informations émanant de tiers. Aussi, lorsqu’un fournisseur d’accès supprime volontairement les annonces diffusées sur son serveur, il agit en «bon samaritain». c’est donc en bon samaritain qu’America Online, sur plainte d’étudiants d’une des plus prestigieuses universités islamiques, a fermé, le 23 juin, un site comportant des parodies du Coran humiliantes. Toutefois, AOL a refusé de communiquer l’identité des auteurs des textes diffamatoires.