« Le secret, c’est pouvoir infiltrer le réseau informatique du PMU. Vous pouvez endommager le système informatique, trafiquer les paris, faire de faux virements à votre compte ou créer des emplois fictifs avec des employés virtuels. Ci-dessous vous trouverez une documentation créée à partir des sources ultra-secrètes subtilisées au PMU décrivant l’architecture de son réseau informatique. (…) ». Ce message de dix pages a probablement été envoyé par une personne connaissant de manière approfondie les rouages du PMU. Mais faute d’avoir pu en identifier l’auteur, le parquet de Paris a dû rendre une ordonnance de non-lieu. La section de recherches de la gendarmerie de Paris mais aussi la Befti avaient tenté, sans résultat, de découvrir qui se cachait derrière les identités usurpées de salariés du PMU, utilisées pour cette opération de déstabilisation. Les codes sources du premier message n’avaient pas été relevées et son ancienneté empêchait les recherches. Les traces de connexion du site web, à partir d’un compte ouvert auprès de Wanadoo, étaient inexploitables. Et les codes sources du second message renvoyaient à un utilisateur anonyme ayant actionné dans un cybercafé une adresse électronique hébergée par Yahoo USA. De même, les recherches sur les lignes téléphoniques et ordinateurs n’ont pas abouti.